jeudi 15 février 2024 – 20:30 Passé
Musique
Jütz
Le Singe - Bienne
Originaires du Tyrol et de Suisse, les musiciens perpétuent avec respect la longue tradition de la musique populaire des Alpes, tout en y intégrant des improvisations sans frontières et en célébrant une liberté qui s’oppose clairement à la transmutation actuelle de l'État-nation en appareil de rejet de l'étranger non-occidental.
Au passage, ils développent une conception du «chez-soi» qu’il serait bon de populariser, la récitation d’un magnifique poème de l’Emmental cohabitant avec des interactions minimalistes résolument contemporaines. Amateurs de dénivelés, ils font halte partout, dans des cabanes, des galeries ou des salles de concert baroques. Sur scène, sans costume de vacher ni dirndl, le groupe se transforme en filtre à particules ultramoderne contre la pollution acoustique qui accompagne le processus de dégénérescence de la culture alpine.
ISA KURZ: voix, violon, accordéon, hackbrett
Née en 1981 à Hall, dans le Tyrol. Dès son plus jeune âge, elle expérimente avec les instruments de ses nombreux frères et sœurs plus âgés. Elle possède des diplômes de pianiste et de violoniste, mais a bien d’autres cordes à son arc, dont une voix enchanteresse. Isa est parfois contre, souvent pour et toujours partante.
DANIEL WOODTLI: trompette, bugle, voix, hackbrett
Né en 1974 à Berne. Débute la musique en jouant chaque soir, à la maison, des chansons populaires avec le petit orchestre familial. Plus tard, Daniel se découvre une passion pour le jazz. Aujourd’hui, libéré des étiquettes stylistiques, il parcourt de long en large l’intégralité du monde musical, pour le plus grand bonheur des admirateurs de son art de musicien et d’entertainer.
PHILIPP MOLL: contrebasse, voix
Né en 1979 à Schwaz, dans le Tyrol. Fils du claviériste d’Intimspray, un groupe culte de la «Neue Deutsche Welle», il finit par descendre de la montagne pour aller jouer de la basse sur les îles Britanniques, avant de revenir sur le continent dix ans plus tard. Parfois, dans la vie de Philipp, les instruments disparaissent, et c’est toujours excitant.
TIMON CHRISTEN: visuals