
Musique
Les Murs du Son
BIONDINI-GODARD-NIGGLI (I/F/CH)
Salle de Ton sur Ton - La Chaux-de-Fonds
Dans le jazz, on connaît bien la formule piano-contre-basse-batterie. Mais dans ce trio aussi virtuose qu’atypique, le piano est remplacé par un accordéon et la contrebasse par un tuba. Avec un premier disque sorti il y a près de 15 ans, c’est peu dire que l’accordéoniste Luciano Biondini, le tubiste Michel Godard et le batteur Lucas Niggli ont eu le temps de nouer une solide complicité.
Ici, ce ne sont pas seulement les timbres des différents instruments qui se combinent et s’entrecroisent, mais aussi toutes les expériences acquises lors de leurs parcours musicaux respectifs, dans une interaction intense et jubilatoire.
Outre le jazz, Luciano Biondini plonge également ses racines dans les musiques populaires ou dans le répertoire classique. Il parvient ainsi à faire sonner son accordéon comme un orgue de poche. Musicien polyvalent, Michel Godard est non seulement l’un des joueurs de tuba les plus réputés d’Europe, il joue aussi parfois du serpent (un instrument à vent que l’on pourrait considérer comme l’ancêtre du tuba) et de la basse électrique. Quant au batteur Lucas Niggli, il alterne entre un jeu polyrythmique inspiré des percussions africaines et une approche plus brute de l’instrument, suivant les contextes.
Quand les trois hommes jouent ensemble, les frontières entre musique ancienne et nouvelle, entre folklore imaginaire et improvisation jazz s’estompent. Les chapelles stylistiques perdent leur sens. Ne reste que la musique, pour le plus grand plaisir des auditrices et auditeurs.
Ici, ce ne sont pas seulement les timbres des différents instruments qui se combinent et s’entrecroisent, mais aussi toutes les expériences acquises lors de leurs parcours musicaux respectifs, dans une interaction intense et jubilatoire.
Outre le jazz, Luciano Biondini plonge également ses racines dans les musiques populaires ou dans le répertoire classique. Il parvient ainsi à faire sonner son accordéon comme un orgue de poche. Musicien polyvalent, Michel Godard est non seulement l’un des joueurs de tuba les plus réputés d’Europe, il joue aussi parfois du serpent (un instrument à vent que l’on pourrait considérer comme l’ancêtre du tuba) et de la basse électrique. Quant au batteur Lucas Niggli, il alterne entre un jeu polyrythmique inspiré des percussions africaines et une approche plus brute de l’instrument, suivant les contextes.
Quand les trois hommes jouent ensemble, les frontières entre musique ancienne et nouvelle, entre folklore imaginaire et improvisation jazz s’estompent. Les chapelles stylistiques perdent leur sens. Ne reste que la musique, pour le plus grand plaisir des auditrices et auditeurs.