
Musique
Les Murs du Son
AÏDA (CH)
Salle de Ton sur Ton - La Chaux-de-Fonds
Cuba, Brésil, République dominicaine, Colombie, Uruguay, Mexique… La batteuse Aïda Diop a voyagé dans toute l’Amérique latine pour saisir la substantifique moelle des rythmes afro-cubains. Avec Aïda, son quartet d’afro transe jazz (c’est elle qui le dit), elle combine ses compétences de percussionniste et sa connaissance de la tradition avec ses talents de chanteuse et de parolière.
Fille d’un percussionniste sénégalais, elle est diplômée de la Haute Ecole de musique de Genève. Avant de former son projet solo, elle a fait partie de l’Orchestre tout-puissant Marcel Duchamp, un groupe de 12 à 14 instrumentistes qui lui a permis de tourner dans toute l’Europe.
Ici, elle emmène le public dans une transe grâce à des rythmiques complexes et envoûtantes, qu’elle entrelace avec celles du percussionniste et joueur de congas Eduardo Silva Fuente. A leurs côtés, Julien Ménagé assure à la fois le rôle du claviériste et celui du bassiste, grâce à son habile main gauche. Enfin, le saxophoniste Louis Billette, qui n’hésite pas à utiliser sur son instrument différents effets électroniques, apporte à l’ensemble une touche encore plus jazz, voire psychédélique.
En écoutant Aïda, on pense parfois à certains albums des années 1970, ceux de Ray Barretto ou de Miles Davis période électrique. Mais le quartet a un son bien à lui, profondément original et dynamique.
Fille d’un percussionniste sénégalais, elle est diplômée de la Haute Ecole de musique de Genève. Avant de former son projet solo, elle a fait partie de l’Orchestre tout-puissant Marcel Duchamp, un groupe de 12 à 14 instrumentistes qui lui a permis de tourner dans toute l’Europe.
Ici, elle emmène le public dans une transe grâce à des rythmiques complexes et envoûtantes, qu’elle entrelace avec celles du percussionniste et joueur de congas Eduardo Silva Fuente. A leurs côtés, Julien Ménagé assure à la fois le rôle du claviériste et celui du bassiste, grâce à son habile main gauche. Enfin, le saxophoniste Louis Billette, qui n’hésite pas à utiliser sur son instrument différents effets électroniques, apporte à l’ensemble une touche encore plus jazz, voire psychédélique.
En écoutant Aïda, on pense parfois à certains albums des années 1970, ceux de Ray Barretto ou de Miles Davis période électrique. Mais le quartet a un son bien à lui, profondément original et dynamique.