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Andrea Bignasca est né au Tessin et il a grandi dans un environnement bilingue, entre l’italien et l’allemand. Il a commencé à se produire en solo en 2013.

En 2015, sur son premier album intitulé «Gone» (Radicalis/Sony), il collabore avec Omar Hakim (batterie), Phill Brown (mix) et Dave Collins (mastering). Dans la foulée, il donne plus de 200 concerts en Suisse (Montreux Jazz Festival, Gurtenfestival, Zermatt Unplugged...) et assure la première partie d’artistes comme Larry Carlton, Everlast, Morcheeba, Gregory Porter, Phil Campbell, Welshly Arms...

En 2018, il fait ses premiers pas à l’étranger. Il effectue une tournée solo en Allemagne en janvier et une deuxième en avril en tant que supporting act du groupe suédois Black River Delta.

«Stranger» (Radicalis), dont la sortie est prévue en octobre 2024, est le quatrième album d’Andrea Bignasca. Il raconte deux processus de création, celui qui consiste à écrire des chansons et celui que représente le fait de devenir le père d’une enfant, entre joies, doutes et peurs.

Sur «Stranger», Andrea Bignasca parle de ce que signifie le fait d'élever une petite fille et de subvenir à ses besoins en écrivant des chansons. Il y évoque ses doutes sur ses propres capacités et les peurs que suscite sa décision de gagner sa vie en tant qu’artiste. Pourtant, il y dépeint aussi l'immense amour qui est nécessaire pour suivre cette voie. Ici, l'amour est synonyme d’espoir et il concerne aussi bien sa fille, sa compagne, lui-même et son métier que tous ceux qui les entourent, même si, de prime abord, nous sommes tous des «étrangers» les uns pour les autres et même pour nous-mêmes. Cet amour est parfois difficile à exprimer, à tel point qu’il donne ici ou là naissance à des refrains sans paroles qui ont quelque chose de primitif et qui peuvent être chantés aussi bien par des enfants que par des adultes.

Cet album est le fruit d’une conception de la musique qui n'est pas nécessairement «naturaliste» (comme cela a souvent été le cas par le passé). Il ne s’agit pas de reproduire exactement la sonorité d’un groupe dans un espace donné. Tout est un peu plus élaboré, un peu plus raffiné, et les clins d'œil aux années 1980 sont nombreux, notamment en ce qui concerne le son de la batterie et des synthétiseurs. Cependant, le résultat final est résolument moderne.

Andrea Bignasca a ainsi tout fait pour créer quelque chose de beau, qui donne un sens à la vie et au travail.