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« La musique, en tant que forme d’art, est vivante. Les règles et les lois de la composition musicale sont là pour être réfléchies, mises à jour, remplacées ou éliminées. »

Telle est la vision de Enno Poppe, probablement l’un des plus grands compositeurs du moment, et dont le style unique est parfois décrit comme décalé, mouvant ou encore acidulé.

Composée en plusieurs étapes en l’espace de six ans, l’oeuvre massive Speicher est dotée d’une structure complexe de variations et de répétitions. Ayant imaginé un réseau de dérivations sonores, le compositeur nous explique que la musique de Speicher se démultiplie aux travers de dimensions variables – tous les éléments de l’oeuvre sont toujours en relation cohérente. En ce sens, tout peut être reconnaissable – aussi bien un son isolé qu’un mouvement entier.

Pour ce programme d’exception, le NEC partage la scène avec l’ensemble bernois Proton, sous la baguette de Gregor A. Mayrhofer.

Ensemble Proton Bern

Bettina Berger, Flûte

Martin Bliggenstorfer, Hautbois

Richard Elliot Haynes, Clarinette

Elise Jacoberger, Basson

Vera Schnider, Harpe

Coco Schwarz, Piano, Célesta

Nejc Grm, Accordéon

Maximilian Haft, Violon

Jan-Filip Ťupa, Violoncelle

Gregor A. Mayrhofer direction

Nouvel Ensemble Contemporain

Susanne Peters, Flûte

Jean-François Lehmann, Clarinette

Vincent Daoud, Saxophone

Jorge Manuel Fuentes Arce, Cor

Alain Bertholet, Trompette

Martial Rosselet, Trombone

Sarah Saviet, Violon

Sophie Wahlmüller et Léa Legros Pontal, Alto

Martina Brodbeck, Violoncelle

Noëlle Reymond, Contrebasse

Julien Mégroz et Jens Ruland, Percussions