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Le Théâtre du Jura tient à vous présenter plusieurs facettes de Joël Maillard, artiste important de la scène suisse actuelle. Après "Quitter la Terre", l’un des spectacles qui l’a mis
 en orbite, présenté en début de saison, nous prolongeons l’expérience avec sa nouvelle création qui se veut un condensé de son univers. Dans son écriture, sa gestion de la narration et sa présence en scène, l’artiste développe un décalage très fin, une façon de faire le tour des choses en partant dans l’autre sens que tout un chacun. Une pure délectation pour celles et ceux qui aiment les chemins de traverse qui arrivent comme par miracle au but, une science dont Joël Maillard est devenu spécialiste dans le monde francophone. Il fait partie des personnes pour qui rester au monde n’est pas une évidence. Une vie humaine pouvant désormais se quantifier en émissions carbone, qui sont l’ennemi n°1 de l’humanité à venir, le simple fait de continuer à vivre contribue à hypothéquer les chances de survie de l’espèce dans le futur. Aussi, s’absenter volontairement pourrait être considéré comme un acte d’altruisme d’une pureté radicale. C’est avec ce genre de pensées à l’évident potentiel comique que le comédien s’endort, se réveille en sursaut, se rendort.

Avec "Résilience mon cul", Joël Maillard tente un stand-up (presque) non-autocensuré et sans (trop de) compromis, agrémenté de quelques chansons (effroyablement) tristes.

Écriture, mise en scène et jeu : Joël Maillard / Dramaturgie, maïeutique et motivation : Lou Ciszewski, Marie Ripoll / Musique : Charlie Bernath, Louis Jucker / Lumière : Nidea Henriques / Régie de tournée : Jonas Bernath / Costume : Coralie Chauvin

Production, administration, diffusion : Tutu Production / Coproduction : Festival de la Cité, Lausanne / Arsenic - Centre d’art scénique contemporain, Lausanne / Théâtre Saint-Gervais, Genève / Equilibre-Nuithonie, Fribourg / Théâtre Nouvelle Génération, Lyon

La compagnie SNAUT est actuellement au bénéfice d'une convention de subvention de durée déterminée du Canton de Vaud et d’une convention de subventionnement de la Ville de Lausanne