Danse
Farel culture
Raum für Risiko Nr. 5
Farelhaus / Maison Farel - Biel/Bienne
try-out platform au maison farel
Risque No. 5
Me 30.10.2024, 19h
Foyer/Cour
COMPAGNIE MOVE, Biel/Bienne
Dans un monde où le temps s'écoule sans cesse et où les souvenirs s'échouent comme de douces vagues sur le rivage de notre conscience, notre corps est plus qu'une simple enveloppe physique. C'est une architecture vivante, façonnée par les courants de la vie, des expériences et de l'histoire. Cette architecture physique n'est pas seulement composée d'os et de muscles, mais elle est imprégnée des souvenirs qui résonnent dans chaque mouvement, chaque geste et chaque respiration.
La notion de « structures fluides » décrit la manière dont notre corps s'adapte aux marées de la vie. Ces structures ne sont pas rigides ou immuables, mais vivantes, mobiles et flexibles. Comme l'eau qui s'adapte à la forme du récipient qui la contient, le corps s'adapte aux souvenirs qui l'habitent. Il s'écoule à travers le temps, se transforme, grandit et évolue tout en portant en lui les traces des expériences passées.
L'architecture de notre corps est le reflet de ces souvenirs. Chaque mouvement que nous effectuons est marqué par le passé. Un pas de danse, une poignée de main, une respiration - tous sont profondément enracinés dans ce que nous avons vécu. Le corps se souvient des blessures, de la joie, de la douleur et de l'amour. Ces souvenirs façonnent sa posture, ses tensions et son expressivité.
Mais les structures du corps ne sont pas seulement façonnées par le passé. Elles sont également ouvertes sur l'avenir, sur ce qui va venir. L'architecture du corps est en constante évolution, prête à accueillir de nouveaux souvenirs et à s'adapter à de nouvelles circonstances. Tout comme un bâtiment est rénové, reconstruit ou agrandi au fil des ans, notre corps se reforme constamment. Il reste en mouvement, fluide et ouvert au changement.
C'est dans la rencontre avec d'autres personnes, dans l'interaction avec l'environnement et dans la confrontation avec soi-même que l'on voit comment ces structures fluides agissent. Le corps est une archive vivante qui conserve les histoires de la vie et les raconte à travers chacun de ses mouvements. L'architecture du corps, imprégnée de mémoire et d'expérience, ne reste jamais figée, mais continue à couler constamment - une expression du lien profond entre le corps et l'esprit, le passé et le présent.
Le corps devient ainsi un miroir qui ne reflète pas seulement ce qui a été, mais aussi ce qui peut encore être à venir. Les structures fluides qui le façonnent sont les témoins d'un voyage permanent au cours duquel le corps se redécouvre, se réinvente et se remodèle sans cesse. C'est dans ce flux infini que se révèle la véritable beauté de l'architecture corporelle : une forme en constante évolution qui intègre les traces du passé dans les mouvements du présent, permettant ainsi un dialogue permanent entre la mémoire et l'être.
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Espace Risques à la Maison Farel : une fois par mois, nous recevons la visite d'artistes issus des domaines de la danse, du théâtre et de la performance. Pour eux, l'Espace Risque est un lieu où ils peuvent essayer quelque chose. Aller au devant du public, sans pour autant monter sur une grande scène. Un lieu où toutes les petites idées qui naissent au cours d’un processus créatif trouvent leur place.
Pour les visiteurs, c'est peut-être aussi un petit risque - on ne sait jamais ce qui nous attend. :)
Ce qui est sûr, c'est que nous ferons partie de ce processus et que nous serons proches des artistes, au cœur de l'architecture passionnante de la maison Farel.
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Risque No. 5
Me 30.10.2024, 19h
Foyer/Cour
COMPAGNIE MOVE, Biel/Bienne
Structures fluides :
corps architectural dans le miroir de la mémoire
Dans un monde où le temps s'écoule sans cesse et où les souvenirs s'échouent comme de douces vagues sur le rivage de notre conscience, notre corps est plus qu'une simple enveloppe physique. C'est une architecture vivante, façonnée par les courants de la vie, des expériences et de l'histoire. Cette architecture physique n'est pas seulement composée d'os et de muscles, mais elle est imprégnée des souvenirs qui résonnent dans chaque mouvement, chaque geste et chaque respiration.
La notion de « structures fluides » décrit la manière dont notre corps s'adapte aux marées de la vie. Ces structures ne sont pas rigides ou immuables, mais vivantes, mobiles et flexibles. Comme l'eau qui s'adapte à la forme du récipient qui la contient, le corps s'adapte aux souvenirs qui l'habitent. Il s'écoule à travers le temps, se transforme, grandit et évolue tout en portant en lui les traces des expériences passées.
L'architecture de notre corps est le reflet de ces souvenirs. Chaque mouvement que nous effectuons est marqué par le passé. Un pas de danse, une poignée de main, une respiration - tous sont profondément enracinés dans ce que nous avons vécu. Le corps se souvient des blessures, de la joie, de la douleur et de l'amour. Ces souvenirs façonnent sa posture, ses tensions et son expressivité.
Mais les structures du corps ne sont pas seulement façonnées par le passé. Elles sont également ouvertes sur l'avenir, sur ce qui va venir. L'architecture du corps est en constante évolution, prête à accueillir de nouveaux souvenirs et à s'adapter à de nouvelles circonstances. Tout comme un bâtiment est rénové, reconstruit ou agrandi au fil des ans, notre corps se reforme constamment. Il reste en mouvement, fluide et ouvert au changement.
C'est dans la rencontre avec d'autres personnes, dans l'interaction avec l'environnement et dans la confrontation avec soi-même que l'on voit comment ces structures fluides agissent. Le corps est une archive vivante qui conserve les histoires de la vie et les raconte à travers chacun de ses mouvements. L'architecture du corps, imprégnée de mémoire et d'expérience, ne reste jamais figée, mais continue à couler constamment - une expression du lien profond entre le corps et l'esprit, le passé et le présent.
Le corps devient ainsi un miroir qui ne reflète pas seulement ce qui a été, mais aussi ce qui peut encore être à venir. Les structures fluides qui le façonnent sont les témoins d'un voyage permanent au cours duquel le corps se redécouvre, se réinvente et se remodèle sans cesse. C'est dans ce flux infini que se révèle la véritable beauté de l'architecture corporelle : une forme en constante évolution qui intègre les traces du passé dans les mouvements du présent, permettant ainsi un dialogue permanent entre la mémoire et l'être.
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