samedi 16 mars 2019 – 21:00 Passé
Strange Tribal Indie Rock Poetry Free Chanson
Mr. Schuetz & The Paradox
Le Singe - Bienne
Türöffnung / ouverture des portes: 20h00
Konzert / concert: 21h00
Preis / prix: 25.-
Vorverkauf / prélocation: www.petzi.ch
Genre: Strange Tribal Indie Rock Poetry Free Chanson
Martin Schütz (voc, ac.&el-cello)
Andi Marti (tb)
Beni06 Weber (dr, farfisa)
Tobi Schramm (dr)
Mats Kolb (el-b)
Mr.Schuetz & The Paradox est le groupe du violoncelliste, improvisateur et compositeur biennois Martin Schütz. Schütz est membre de la scène internationale de la musique improvisée depuis des années, mais il est aussi un compositeur recherché pour des productions de théâtre et de pièces radiophoniques. "L'interaction entre les différents arts, par exemple où la musique et les paroles se rencontrent, m'a toujours fasciné ", dit-il. Rien ne le reflète mieux que le premier album de Mr.Schuetz&The Paradox : STRANGERS IN MY MIND. L'album est la somme audible de tout ce qui s'est installé au cours d'une vie dans l'esprit et la nature d'un contemporain curieux, toujours prêt à s’étonner. Les “strangers in my mind", les étrangers dans sa tête, ce ne sont pas seulement les compositeurs classiques qui l'ont accompagné depuis sa jeunesse. Pas seulement Jimi Hendrix, Cecil Taylor ou les grands sorciers de la parole et de la musique du hip-hop, qui l'ont inspiré depuis les débuts de cette tendance musicale qui est devenue si dominante dans la musique pop d’aujourd'hui. Mais aussi les mots littéraires qui ne lâchent jamais un lecteur passionné comme lui. C'est aussi pour cela qu'on peut l'entendre chanter pour la première fois sur le nouvel album. Schütz a adapté des paroles de Fernando Pessoa, William Shakespeare, Patricia Highsmith ou Bertrand Cantat et les a intégrées dans l'immensité sans fin de son horizon stylistique. Mais celui qui s'attend à une musique entêtante se trompe complètement. Écoutez, par exemple, "Étoile-Dub", la nouvel mise en musique dubby et sensuellement groovy des paroles de la chanson "À ton Étoile" de Bertrand Cantat (Noir Désir), où les mots mélancoliques apparaissent dans les chambres à écho large d'une version très personnelle de la musique que Schütz aime tant. Ou l'adaptation d'un quatuor à cordes de Schubert, "Dear Franz, we hope you like what you’re hearing", à quel point cette musique est triste comme la mort et d'une beauté tortueuse, la basse dans la cave la plus profonde, la farfisa, le violoncelle électrique et le trombone forment un orchestre de pauvres gens empreints de vie, et puis soudain arrive le beat traînant de la batterie... ou le monologue en colère du Roi Lear, "Strike flat the thick Rotundity o'th' world", où les paroles de Shakespeare sont renversées par un rock free, électriquement déchaîné et s'écrasant en colère. Et comment ces musiciens s'entremêlent de façon détendue et différenciée dans le groove et communiquent subtilement, c'est une vraie joie, sombre et étrange!