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Vingt ans de carrière, huit albums, deux prix prestigieux, Charles Cros en 2003 et Jacques Douai en 2017… Avant d’entamer tambour battant une troisième décennie de tournées échevelées, il fallait de toute évidence faire le point. Tous les artistes de la chanson, à un moment de leur carrière, ont ressenti le besoin d’un hommage à un illustre poète, à un glorieux précurseur, à une époque, un genre, un style sources d’inspiration. Ferrat a chanté Aragon, Brassens les chansons de sa jeunesse, Renaud des chansons réalistes, Jeanne Cherhal Véronique Sanson... Si Brel avait eu le temps, il aurait sans nul doute mis en voix son admiration pour Rina Ketty, et chacun déplore que la mort prématurée de Johnny Hallyday nous ait privés de sa grande rétrospective Bourvil que tout le monde attendait. Pour Entre 2 Caisses, le moment était venu de chanter un glorieux aîné. Mais lequel ? Il ne fallait pas se tromper ! à quel grand artiste, quel poète immortel, quel chanteur incontournable le groupe allait-il consacrer son hommage ? Il n’a pas fallu chercher longtemps. La réponse était là, évidente : Entre 2 Caisses bien sûr ! Tout y est : le talent, la notoriété, la proximité d’idées...

Pour ce projet funambule, il nous fallait un partenaire qui soit lui-même assez équilibriste, qui puisse nous aider à faire de ce retour vers le futur une véritable création, pour réussir ce pari fou d’allier le plaisir de réentendre nos tubes avec l’impression d’être en permanence dans le nouveau. Nous avons choisi un ludion, un chanteur, auteur-compositeur, mais aussi homme de théâtre, comédien, metteur en scène, et même, n’en jetez plus, homme de radio : Thierry Romanens. En voilà un qui n’est jamais à court d’une idée farfelue, d’un truc auquel personne n’aurait pensé, qui nous fait sortir de nos rails, nous pousse à nous réinventer, à travers des innovations, des surprises musicales et scéniques dont nous n’avions pas encore rêvé. Thierry Romanens, c’est la certitude de l’inattendu, la garantie absolue que rien n’est garanti !