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L’évocation flamboyante d’une reine anticonformiste, tiraillée entre la foi et le savoir, et entre le bien commun et ses désirs personnels.

Offrant des tableaux d’une grande beauté formelle, magnifiés par les éclairages et une bande sonore envoûtante, cette première mise en scène au Passage de la Neuchâteloise Sandra Amodio explore les sentiments de celle qui régna sur la Suède de 1650 à son abdication quatre ans plus tard. De ses amours interdites à sa relation avec son précepteur René Descartes, théoricien du libre arbitre, Christine bouleversa tous les codes de son temps et ses interrogations demeurent d’une rare modernité.